Meditation - Église Protestante Baptiste de Faremoutiers

Église Protestante Baptiste
de Faremoutiers
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TOUS TÉMOINS
Semaine de prière
Janvier 2022


#SUP2022 :
du 9 au 16 janvier
TOUS TÉMOINS :
ÉMERVEILLÉS PAR DIEU !

Nous prions que ces 7 jours d'encouragement à vivre le sabbat, au 21ème siècle, soit un facteur primordial et favorable pour partager l'Évangile en France.

La plus puissante motivation pour partager la joie de notre salut autour de nous, c'est d'être émerveillé par Dieu. C'est de "goûter que Dieu est bon". C'est de vivre des temps de coeur à coeur avec lui. Sans ce vécu intime et privilégié, point d'envie de vivre et d'annoncer l'Évangile ! “Venez, écoutez… et je raconterai ce que Dieu a fait à mon âme” s’écriait le psalmiste après avoir fait l’expérience de la bonté divine.

Le livret de la Semaine universelle de prière 2022 contient 8 fiches qui vous accompagneront dans vos moments de prière personnels ou en Église, du 9 au 16 janvier ou plus tard dans l'année. Ces sujets sont classés en deux catégories :

✅ 7 méditations pour chaque jour de la semaine sur le grand thème de l'année : le sabbat,

✅ 1 fiche de prière spécifique de prière pour notre pays.

source :


SABBAT ET IDENTITÉ

C’est pourquoi dis aux Israélites : Je suis l’Eternel,  je vous libérerai des travaux dont vous chargent les Egyptiens, je vous délivrerai de leur esclavage et je vous rachèterai avec puissance et par de grands actes de jugement.
Exode 6.6 S21

Deux amis ont cherché du travail pendant longtemps. Cela a mis beaucoup de pression sur ces deux pères de familles. Or, pendant cette période, ils ont suivi le cours « Profession et christianisme » que j’ai donné dans notre Église. Ils ont réfléchi très ouvertement au sujet de leur chômage. Les questions relatives à l’identité personnelle les préoccupaient particulièrement. Ma valeur dépend-elle de ma pertinence dans le monde du travail ? Dans quelle mesure est-ce que je me définis par mon travail ? Qu’est-ce que cela me fait de ne plus pouvoir travailler ? Sensibilisés par les précieux témoignages des deux hommes, nous avons tous réalisé à quel point le travail est important pour l’image que nous avons de nous-mêmes. Et c’est précisément parce qu’il est si important que nous ne définissions pas notre identité par notre travail, que Dieu nous ordonne un jour « sans travail » une fois par semaine : le sabbat. Les Juifs ont été privés de ce repos sabbatique en Égypte. En tant qu’esclaves, ils devaient travailler sans cesse pour Pharaon. Ils étaient piégés dans un système qui revendiquait une domination absolue sur la création et les exploitait. Mais Dieu ne s’est pas résigné à cette condition. Il a racheté son peuple « de leur servitude (celle des Égyptiens) ». Dans le désert, les Juifs purent à nouveau célébrer le sabbat. Lors des célébrations, il leur a été rappelé quelle est leur identité profonde : ils sont le peuple aimé et élu de Dieu.

C’est pourquoi le sabbat revêt également une importance capitale pour nous. Lorsque nous célébrons Dieu ensemble, nous pouvons découvrir que nous ne sommes pas seulement des « donneurs », mais toujours aussi des « receveurs ». Nous sommes davantage que ce que nous faisons et accomplissons. Notre identité et notre dignité résident, en définitive, dans le fait que nous sommes - de façon tout à fait imméritée - les enfants bien-aimés de Dieu. Le travail nous aide à former notre personnalité. Notre « personnalité », en revanche, est indépendante de ce que nous faisons.

Le jour de congé, nous pouvons prendre  de la distance par rapport à notre travail  et trouver ainsi une nouvelle proximité  avec Dieu. Avec ce repos sabbatique  que Dieu nous a réservé, nous recevons  la paix dans laquelle nous pouvons  faire l’expérience de notre valeur en  tant qu’êtres humains à partir de notre  relation avec Dieu. Les deux amis du cours ont mené une  réflexion approfondie sur leur identité.  Dans leur expérience difficile, ils ont  constaté qu’ils étaient les enfants  bien-aimés de Dieu sans qu’il leur soit  nécessaire de produire quoi que ce  soit. Grâce à cela, ils ont trouvé des  perspectives durables pour leur vie.

QUESTIONS DE RÉFLEXION

■ Qu’est-ce qui fait que j’ai de la valeur dans notre société - et  qu’en est-il de Dieu ?

■ Est-ce que j’assure mon identité en produisant constamment ou est-ce que je peux me laisser aller durant mon jour de pause ?

■ Comment puis-je faire l’expérience de ma valeur en Dieu dans ma vie quotidienne et la montrer aux autres ?
SUJETS DE PRIÈRE

Nous rendons grâce pour le temps de repos hebdomadaire, où nous pouvons faire l’expérience que nous sommes les enfants bien-aimés de Dieu - sans avoir à montrer quelque performance que ce soit.

Nous rendons grâce pour notre travail et la façon dont notre personnalité est formée, grâce à lui.

Nous prions pour les personnes qui sont devenues les esclaves de la méritocratie moderne. Libère-les/nous comme tu as libéré ton peuple.

Nous nous repentons pour les moments où nous comptons trop sur nos performances au lieu de fonder notre identité en toi, notre Dieu.
JE POURRAIS PRIER COMME CECI

Seigneur ! Impuissants, nous essayons de nous abriter en toi, et ne savons pas comment. Influencés par notre vie quotidienne, nous nous concentrons sur nos performances. Pourtant, nous avons faim de reconnaissance, d’amour.

Merci de nous aimer en premier. Merci, tu nous donnes cet amour, et sans mettre de conditions. Merci, tu remplis notre âme de tout ce dont nous avons  besoin.

Seigneur, aide-nous à voir notre faim comme un désir ardent de toi. Aide-nous à faire le plein de ton amour. Montre-nous comment le vivre chaque jour, et guide nous dans cette démarche.
Amen.


Méditation du 16 janvier 2022 | CNEF
Version PC
SABBAT ET LE REPOS

Le septième jour, Dieu mit un terme à son travail de création. Il se reposa de toute son activité le septième jour. Dieu bénit le septième jour et en fit un jour saint.
Genèse 2.2-3a S21

Quand j’étais enfant, j’avais des habits du dimanche. Je les préparais le samedi soir. Puis le calme s’installait. Je savais que le lendemain c’était dimanche. Le matin, j’allais à l’école du dimanche avec mes frères et sœurs. L’après-midi, père et mère avaient du temps pour nous. Nous jouions, faisions de la musique ou des randonnées.

Les gens d’aujourd’hui découvrent le repos intérieur en décélérant. Depuis des milliers d’années, les juifs et les chrétiens connaissent la possibilité de faire une pause le jour du sabbat. Ceci est basé sur le récit de la création, où Dieu a observé un jour de repos après six jours d’activité. Depuis la résurrection de Jésus, le « premier jour après le sabbat » détermine le rythme de vie de la jeune communauté chrétienne. Ce jour-là, ils se sont réunis et ont célébré le culte.

Dieu nous donne un jour de repos, le dimanche, une pause utile dans le cycle du travail et de la consommation. Le jour du repos n’est pas lié à un jour spécifique de la semaine. Il est censé être différent des autres jours. C’est un symbole du fait que nous, les humains, valons beaucoup plus que ce que nous réalisons. Albert Schweitzer, médecin et théologien, l’a bien dit : « Si votre âme n’a pas de dimanche, elle se fane. »

C’est à nous de décider : « aujourd’hui, je vais avoir mon jour de repos. » Trouver le silence nécessite du temps. - Si je remplis un verre d’eau sale, au bout d’un certain temps, la saleté se dépose au fond. L’eau devient claire. Il s’est « reposé ». Si nous recherchons la paix dans le silence, en fait, c’est le contraire qui se produit au départ, dans notre âme. Beaucoup de choses surgissent du fond de nos pensées…

Dans ma vie quotidienne, je garde délibérément une demi-heure de libre. Je choisis un endroit où je ne suis pas dérangée. Tel que je suis, je me présente devant Dieu, devant Jésus. Il m’attend. Je tourne mon attention vers l’intérieur, d’abord vers ma respiration, comment elle va et vient. Puis à mes pensées et sentiments. Ce qui me touche intérieurement, je le porte devant Dieu à chaque expiration, je le lâche et je le lui abandonne. Je prends mon temps et je conclus par une prière d’action de grâce.
Jésus a invité ses disciples : « Allez-vous isoler dans un lieu solitaire, et reposez-vous un peu. » (Mc 6.31a) Aujourd’hui, il nous invite à faire de même.
QUESTIONS DE RÉFLEXION

Qu’est-ce qui m’empêche d’avoir un temps de silence, de trouver le repos ?

Est-ce que j’ose consciemment vivre une journée sans nouvelles, sans téléphone portable ?

Dieu a béni et sanctifié le septième jour : Le dimanche est-il encore sacré pour moi ? Est-ce que je ressens quelque chose de la bénédiction de Dieu ?
SUJETS DE PRIÈRE

Pour la grâce de surmonter nos peurs du silence et de l’immobilité et d’être simplement là.

Que le désir de la proximité de Dieu dans nos cœurs reste éveillé et que nous lui donnions de l’espace dans notre vie quotidienne.

Pour les choses non résolues qui remontent en silence du fond de notre cœur, que nous les regardions et osions les considérer devant Dieu.

Pour la sagesse et la protection, là où nous avons été particulièrement touchés par la parole de Dieu dans le silence.

Pour les lieux de culte, lieux de silence, qu’ils soient des lieux où l’on entend la parole de Dieu.

Pour toutes les personnes qui sont débordées et ne parviennent pas à se sortir de leur travail ou de leurs obligations.
JE POURRAIS PRIER COMME CECI

Je suis là, Dieu, devant toi, tel que je suis : reposé ou tendu, vide et desséché ou rempli de gratitude, plein de nostalgie ou sans perspective.

Dieu, source de vie, viens avec ton pouvoir de renouvellement, nettoie-moi, guéris-moi, pour que je devienne la personne que tu veux que je sois.

Amen.


Méditation du 17 janvier 2022 | CNEF
Version PC
SABBAT ET MISÉRICORDE

Il leur répondit : « Lequel de vous, s’il n’a qu’une brebis et qu’elle tombe dans un trou le jour du sabbat, n’ira pas la retirer de là ? Or, un homme vaut beaucoup plus qu’une brebis ! Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat. »
Matthieu 12.11-12, S21

Dieu n’a pas donné le sabbat comme une loi CONTRE nous, mais comme un acte de miséricorde POUR nous. C’est pourquoi, le jour du sabbat, les disciples sont autorisés à satisfaire leur faim avec des épis de blé (cf. Mt 12.1-8). C’est pourquoi, le jour du sabbat, l’homme à la main desséchée est guéri (cf. Mt 12.9- 13). Jésus voit la faim des disciples et la misère de l’homme et en est ému. Le sabbat est un jour de nourriture et de guérison : le centre d’intérêt du sabbat n’est donc ni les interdictions d’action (« ne faites rien ») ni les commandements d’action (« apportez des sacrifices »), mais la miséricorde de Dieu.

Dans l’Ancien Testament, le sabbat est un signe d’alliance distinctif entre Dieu et son peuple, tout comme l’était la circoncision. Le sabbat est l’occasion de faire une pause, de regarder à Dieu et de s’émerveiller de sa sainteté et de sa miséricorde. « Observez mon sabbat, car c’est un signe entre moi et vous, de génération en génération, afin que vous sachiez que je suis l’Éternel qui vous sanctifie. » (Ex. 31.13). Le peuple de Dieu fait l’expérience de la miséricorde de Dieu le jour du sabbat et en est lui-même imprégné - pour le bien du monde entier.

Lorsque nous nous réunissons pour le culte, que nous écoutons la voix de Dieu et que nous parlons avec lui, nous sortons du cycle quotidien et nous célébrons la miséricorde de Dieu. Dans le culte, la logique économique du spectacle s’effondre tout autant que la logique du divertissement. Le culte n’est donc ni une affaire, ni un spectacle, ni un effort pieux, ni une consommation religieuse, mais bien plus que cela : un lieu où notre âme se repose et où nous faisons l’expérience que Dieu a compassion de nous. Dans le culte, Dieu nous sert avec sa miséricorde. Ceux qui font l’expérience de cette miséricorde sont incités à la miséricorde :

« Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. » (Luc 6.36). Par le don de la miséricorde, Dieu nous rend prêts à vivre la miséricorde entre nous, à nous faire du bien les uns aux autres et à être orientés vers Jésus dans ce monde, dans le sens de : « Lequel de vous, s’il n’a qu’une brebis et qu’elle tombe dans un trou le jour du sabbat, n’ira pas la retirer de là ? Or, un homme vaut beaucoup plus qu’une brebis ! Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat. » (Mt 12.11-12)
QUESTIONS DE RÉFLEXION

Méditez sur la phrase suivante : Dieu n’a pas donné le sabbat comme une loi CONTRE nous, mais comme un acte de miséricorde POUR nous.

 
Comment est-ce que je fais l’expérience de la miséricorde de Dieu le jour du repos, par rapport à Dieu et par rapport aux autres êtres humains ?

 
Quels petits changements pourrais-je introduire pour rendre la miséricorde de Dieu le jour du sabbat plus significative - en tant qu’individu, dans la famille, dans l’Église/la communauté ?
SUJETS DE PRIÈRE

Pour le temps de nous aligner avec Dieu. Nous brisons la logique quotidienne de la performance et de la consommation. Nous demandons à Dieu sa miséricorde (Kyrie eleison - Seigneur, aie pitié !).

 
Pour la repentance, car le culte est fréquemment devenu un temps d’activisme pieux au lieu d’une rencontre avec Dieu.

 
Pour tous ceux qui proclament la Parole de Dieu durant le culte, que par ce biais, le message miséricordieux de Dieu soit partagé.

 
Pour que Dieu ouvre nos yeux pour que nous soyons miséricordieux avec nos voisins comme il l’est avec nous.

 
Pour que l’Esprit de Dieu nous montre comment être centré sur Dieu et soutenir le monde de manière très concrète.
JE POURRAIS PRIER COMME CECI

Dieu miséricordieux ! Nous te louons et t’exaltons. C’est toi que nous adorons. « Saint, saint, saint, Seigneur Dieu des armées », nous prions avec la foule des anges.

 
Pardonne-nous lorsque nous nous sommes concentrés sur nous-mêmes et nos activités au lieu de fixer nos yeux sur toi. Ravive nos cultes par ton Saint-Esprit, afin que nous puissions te rencontrer et que nos cœurs soient transformés par ta miséricorde. Bénis tous ceux qui proclament ta Parole. Ouvre nos yeux et nos cœurs aux besoins de nos semblables et de la société. Donne des idées et du courage pour investir avec miséricorde dans ton Église et dans le monde.

 
Amen.

Méditation du 18 janvier 2022 | CNEF
Version PC
SE SOUVENIR

Observe le jour du sabbat (arrêt), pour le sanctifier, comme le SEIGNEUR, ton Dieu, te l’a ordonné. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le 7ème jour est le jour du sabbat (arrêt) du SEIGNEUR, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni aucune de tes bêtes, ni l’étranger qui est dans tes portes, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi. Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Egypte, et que le SEIGNEUR ton Dieu t’en a fait sortir à main forte et à bras étendu : c’est pourquoi le SEIGNEUR ton Dieu, t’a ordonné d’observer le jour du sabbat (arrêt).
Deutéronome 5.12-15

Le texte ci-dessus est l’énoncé du 4ème commandement. Le SEIGNEUR y donne l’ordre d’observer le sabbat, ce jour d’arrêt après 6 jours de travail. Un arrêt pour un repos bienfaisant ! Au cœur du repos il y a l’injonction à faire mémoire : « Tu te souviendras ». Sabbat et Souvenir sont profondément liés. Comment et pourquoi ?

Souvenons-nous que le jour de repos hebdomadaire pour tous n’avait d’équivalent dans aucune civilisation antique ! Les grecs estimaient que les juifs étaient paresseux parce qu’ils exigeaient un jour de « vacances » par semaine. Quel Don de Dieu extraordinaire que le sabbat !

« Tu te souviendras » de deux réalités :
 
1) Tu as été esclave en Égypte
 
2) Le SEIGNEUR Dieu t’en a fait sortir.
 
Autrement dit :
 
1) tu étais privé de liberté
 
2) Le SEIGNEUR t’a libéré.

Le Sabbat est mémoire des passages que Dieu a créés pour nous faire exister libre de tout esclavage ! Le 4ème commandement concerne le sujet de la liberté.

Notamment, la liberté de ne pas être esclave de son travail !

La liberté ! Je me souviens tous les ans du 8 mai 1945. Mon père avait été enrôlé de force dans le régime Nazi et y travaillait jour et nuit. Écoutant en secret la BBC, apprenant l’avancée des troupes américaines, il s’est enfui et, le 8 mai 1945, jour de l’armistice, il est arrivé dans son village natal au Luxembourg. De l’esclavage Nazi à la liberté, avec une reconnaissance forte pour ses libérateurs.

Chaque expérience de libération fait partie de notre identité et devient notre témoignage.

Avant que Jésus ne se présente à moi, je vivais dans les angoisses quotidiennes. Quand le Saint-Esprit est venu habiter mon cœur, il est venu communiquer la Paix du Christ tout au fond de mon être. Et cette Paix demeure ! La libération des angoisses les plus profondes : mon identité en Christ, un témoignage dont je me souviens et que je partage !

Se souvenir, pas que pour soi : durant le sabbat, les servantes, esclaves et même les étrangers se reposeront avec nous (Dt 6.14) ! Souviens-toi toujours de ceux qui souffrent d’esclavage et n’ont pas encore reçu leur libération !

QUESTIONS DE RÉFLEXION

Dieu le Père ne cherche pas d’abord des ouvriers, mais des fils et des filles ! Que penses-tu de cette affirmation ? En quoi le sabbat permet-il de t’en souvenir ?
 
Quels sont tes témoignages de libération dont tu aimes te souvenir et que tu aimes partager ?
 
Pour guérir, il faut se souvenir ! Vrai ? Comment ?
 
Quels sont les « esclaves d’Égypte » d’aujourd’hui que tu ne veux pas oublier pour investir de ta vie en eux ?
SUJETS DE PRIÈRE

Pour que Dieu le Père, par Jésus Christ continue de nous libérer des zones de peurs et d’esclavages à la puissance du mal dans nos vies.
 
Pour que nous apprenions à vivre comme des fils et filles du Père, libérés pour vivre en accord avec les paroles de Dieu dans la force de l’Esprit Saint.
 
Pour que la gratitude et donc la joie grandissent dans nos cœurs, dans nos familles et dans nos Églises.
 
Pour la libération d’une catégorie d’esclaves dans le monde actuel (enfants soldats, victimes du trafic sexuel, …).
 
Pour le soutien de Dieu, et la libération de ceux qui sont emprisonnés pour leur foi dans le monde.
JE POURRAIS PRIER COMME CECI

Romains 8.14-17 en prière.

Merci Père : Non ! Tu ne m’as pas donné un Esprit d’esclavage qui me ramène à la peur.

Oui ! Au contraire, Père, tu m’as donné un Esprit d’adoption qui fait de moi ton fils, ta fille. Aussi, je dis haut et fort « Abba ! Père ».

Et c’est réel ! Car Ton Esprit témoigne dans mon être que je suis ton enfant. Jésus, je suis héritier de ta vie et de ton cœur. Là où tu m’as libéré, envoies-moi libérer et ramener au Père ceux que tu aimes. Et si je dois souffrir avec toi, je l’accueille car ta Gloire s’y manifestera. Maintenant et dans l’éternité.

Méditation du 19 janvier 2022 | CNEF
Version PC
SABBAT ET JOIE

Pour moi, mon bonheur, c’est de m’approcher de Dieu. Je place mon refuge en toi, Seigneur, Eternel, afin de raconter tout ce que tu fais.
Psaumes 73.28

« Que pouvez-vous faire le dimanche ? 50 idées d'activités pour que l'ennui n'ait aucune chance ! » Avec ce titre, un magazine cherche à attirer l'attention. Afin d'en profiter au maximum, la journée de congé est remplie de toutes sortes d'activités de loisirs amusantes ou d'excursions pleines d'action. L'essentiel est de vivre une expérience qui apporte de la joie.

Mais la joie ne se laisse pas enfermer. Les expériences agréables et joyeuses peuvent être répétées à volonté, mais dès qu’elles sont terminées, les émotions s’évaporent très vite. Ce qui reste, c’est le désir de vivre des expériences toujours nouvelles et agréables. Notre monde réclame à grands cris de trouver le bonheur dans les expériences. Mais comment satisfaire cette aspiration à la joie et au bonheur sans qu’elle reste une « sculpture de nuages » ? Et qu’advient-il de notre joie lorsque la souffrance et la douleur jettent une ombre noire sur chaque expérience, aussi belle soit-elle ? La réponse à cette question est à la fois simple et défiante.

Si la joie n’était liée qu’aux belles expériences données par Dieu, elle serait sans intérêt. Car sans expériences, notre joie serait également compromise. Mais la joie que Dieu nous donne le jour du sabbat ne peut s’évaporer.

Lorsque Dieu prononce sa bénédiction sur le sabbat, il exprime qu’il entretient une relation particulière avec les bénis - avec nous. Dieu nous offre un espace et un temps pour communier avec lui le jour du sabbat. Dans la proximité de Dieu, la vraie joie peut être expérimentée. Une joie qui surpasse tous les désirs de bonheur imaginables. Même lorsque nos âmes pleurent, nous pouvons être remplis d’une joie profonde dans la présence de Dieu. Cette joie nous donne une perspective et un soutien dans les moments difficiles. Elle nous révèle un aperçu de la joie incommensurable du ciel. Elle vole la vedette au « bonheur » du monde. Elle est plus précieuse que la plus merveilleuse des expériences imaginables. Elle vient directement du cœur de Dieu dans notre cœur et elle est l’expression de l’amour de Dieu pour l’humanité.

Si Dieu lui-même s’est réjoui de sa création le septième jour, à combien plus forte raison avons-nous des raisons de nous réjouir, puisque nous sommes « participants » de son royaume. Lorsque nous réalisons que nos vies sont entre les mains d’un Dieu absolument souverain, et qu’en Lui nous avons tout ce dont nous avons besoin, cela ne peut que réjouir nos cœurs. Souvenons-nous de cela le jour du sabbat.

À partir de cette joie en et avec Dieu, nous pouvons profiter beaucoup plus des dons de Dieu : se promener dans la création de Dieu, prendre un brunch avec des amis ou faire la fête en famille. Le jour de repos ne doit pas être un jour d’ascétisme. Nous pouvons en profiter comme d’un jour de communauté et de célébration.
QUESTIONS DE RÉFLEXION

Comment puis-je exprimer ma joie en Dieu lors du congé hebdomadaire ?
La Bible dit : « La joie dans le Seigneur est votre force. » (Ne 8:10) Ma force et ma puissance sont-elles définies par ma joie dans le Seigneur ou par mes circonstances?
Puis-je profiter des dons de Dieu sans avoir toujours besoin d’en avoir plus ?
SUJETS DE PRIÈRE

Que Dieu nous montre à nouveau comment nous réjouir avec Lui le jour du sabbat.
Que la joie céleste rafraîchisse nos vies, indépendamment des événements extérieurs.
Que le sabbat soit marqué par le Saint-Esprit, qui éveille la joie en nous.
Qu’il y ait la fête dans nos Églises parce que la joie abonde.
Repentons-nous si nous nous sommes concentrés sur les cadeaux de Dieu et avons oublié Dieu, le Donateur.
JE POURRAIS PRIER COMME CECI

Seigneur, nous te remercions de ce que ta proximité est tout ce dont nous avons besoin.
Avec toi, nous trouvons la joie en abondance. Nous levons les yeux et te louons parce que tu es notre Dieu et notre Roi. Merci.
Montre-nous comment t’honorer et te célébrer le jour du sabbat. Merci, tu tiens nos vies entre tes mains et nous ne sommes pas responsables de notre propre bonheur.
Amen.

Méditation du 20 janvier 2022 | CNEF
Version PC
SABBAT ET GÉNÉROSITÉ

Vous ferez de cette cinquantième année une année sainte, vous proclamerez la liberté dans le pays pour tous ses habitants. Ce sera pour vous le jubilé : chacun de vous retournera dans sa propriété et dans son clan.
Lévitique 25.10 S21

En nous, les humains, se trouve cette aspiration à la sainteté, à la plénitude. Nous désirons une vie sainte et nous aspirons à une société « parfaite », à un « monde parfait ». Dans le commandement du sabbat, il y a bien plus qu’un seul jour de repos par semaine. Avec l’appel à l’année du Jubilé, Dieu donne à son peuple (en voie de sortir de l’esclavage) un aperçu de la sainteté de l’avenir, il lui donne déjà une part du « sabbat éternel »

Dans le Pentateuque, mais aussi dans le Nouveau Testament, nous trouvons de nombreuses références au fait que le sabbat, et en particulier l’appel à l’année de rémission, est synonyme de générosité, de justice et de restauration. À l’époque, chaque clan devait avoir la garantie de disposer de suffisamment de terres pour subvenir aux besoins de tous les membres de la communauté.

Les commandements du sabbat servent d’une part l’individu : il doit pouvoir se reposer après son travail et adorer Dieu, mais il doit aussi pouvoir subvenir à ses besoins et vivre de son travail. Mais bien plus que l’individu, les commandements du sabbat se réfère à la communauté. Les commandements nous montrent comment est Dieu et comment nous devons vivre ensemble en tant qu’êtres humains et surtout en tant que chrétiens. Notre vie commune doit être caractérisée par la générosité, signe de la grâce de Dieu, que nous avons-nous-mêmes expérimentée. Nos vies doivent être marquées par la justice, que nous rendons possible pour les autres parce qu’elle est la nature profonde de Dieu. Et notre vie devrait être marquée par la restauration, en aidant nos semblables à prendre leur place dans la société avec dignité. Aujourd’hui, il ne s’agit pas nécessairement d’un terrain à posséder. Par contre, nous pouvons nous engager à faire en sorte que nos semblables aient un emploi, un logement et une vie sociale saine.

Et si, lorsque nous pensons à nos « voisins » dans un monde globalisé, nous pensons aussi à nos semblables sur d’autres continents, cela nous oblige aussi à réfléchir aux conséquences écologiques de nos vies. Une utilisation judicieuse des ressources et du climat rend la vie et le sabbat possibles en Afrique ou en Asie. La générosité n’a pas de frontières, pas même géographiques.
QUESTIONS DE RÉFLEXION

Ai-je personnellement vécu des expériences où j’ai fait l’expérience de la générosité, de la justice ou de la restauration à travers d’autres personnes ?
Qu’apprenons-nous de Dieu lorsque des personnes sont généreuses, suppriment les injustices et ramènent les gens à leur dignité ?
Dans quelle mesure est-ce que je vis les commandements du sabbat - en plus de l’aspect du repos - comme une opportunité d’équilibre social ?
Où est-ce que je veux (re) vivre la générosité ?
SUJETS DE PRIÈRE

Pour les personnes qui vivent actuellement une grande injustice. Pour les personnes en marge de notre société qui désirent une vie digne. Pour que la communauté chrétienne reflète bien la générosité et la justice de Dieu. Pour moi personnellement, que je fasse l’expérience de la générosité et de la justice de Dieu et que je reconnaisse où il veut m’utiliser pour transmettre ses valeurs.
JE POURRAIS PRIER COMME CECI

Merci, Père céleste, pour ton incommensurable générosité envers nous, les humains. Elle culmine lorsque tu nous as envoyé ton Fils. Non seulement il nous a donné l’exemple de ta grâce et de ta justice, mais il les a rendues possibles par sa mort sur la croix et sa résurrection à Pâques. Par ton Saint-Esprit, accorde-nous la sagesse et la force de vivre nous-mêmes ta générosité et ta justice, et d’être ainsi de bons intendants de ta création à ton image. Donne-nous de voir ceux qui ont besoin d’être restaurés et à qui nous pouvons transmettre ton amour aujourd’hui.
Amen.

Méditation du 21 janvier 2022 | CNEF
Version PC
LE SABBAT :
UNE ESPÉRANCE ÉTERNELLE POUR AUJOURD'HUI

Il reste donc un repos de sabbat pour le peuple de Dieu. En effet, celui qui entre dans le repos de Dieu se repose lui aussi de son activité, tout comme Dieu s’est reposé de la sienne. Empressons-nous donc d’entrer dans ce repos afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. En effet, la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante que toute épée à deux tranchants, pénétrante jusqu’à séparer âme et esprit, jointures et mœlles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.
Hébreux 4.9-12 S21

“Vivement la retraite”! me disait souvent mon jeune colocataire quand il allait au travail, sur un ton mi-sérieux, alors qu’il lui restait pourtant encore quelques décennies avant cette heureuse perspective... “Vivement la retraite!”, c’est parfois aussi notre attitude quand nous pensons au “repos” qui nous est promis en Dieu, cette terre promise qui nous attend après la mort et qui peut nous paraître parfois bien lointaine, lorsque nous avons l’impression que notre vie ressemble à un voyage éprouvant dans le désert. L’auteur de l’épître aux Hébreux nous “empresse” pourtant à entrer dans ce repos dès aujourd’hui (4.11). En effet, il reste un “repos de sabbat” pour le peuple de Dieu (4.9), “c’est-à-dire qu’il y a un repos spirituel, auquel Dieu nous appelle tous les jours” (Jean Calvin) *. Il y a donc quelque chose dans le “repos de sabbat” accessible dès aujourd’hui, comme un avant-goût de la réalité à venir et qui se prolongera et se décuplera dans l’éternité promise !

Dans Hébreux 4, le “repos” fait à la fois référence à un lieu promis dans le futur, une terre sûre et délicieuse pour le peuple de Dieu et à un état actuel, associé au repos créationnel de Dieu et à la célébration de son œuvre. Il est donc à la fois ce pays promis délicieux où coule le lait et le miel, et ce moment de réjouissance communautaire dans la présence de Dieu. Un jour nous arriverons nous aussi au bout de notre voyage, comme le peuple de Dieu est arrivé à Canaan. Mais dès “aujourd’hui”, chaque jour et tout particulièrement en ce jour, nous sommes invités à goûter à ce repos, en nous tournant vers Dieu, en contemplant sa splendeur, en nous souvenant de ses œuvres passées et en lui attribuant notre confiance. Ce dernier point est déterminant. Car l’auteur des Hébreux lance aussi une mise en garde aux lecteurs. Comme à Qadesh-Barnéa, lorsque le peuple a manqué l’occasion d’entrer dans la terre promise, nous pouvons nous aussi passer à côté, si nous “endurcissons notre cœur”. C’est en lui accordant notre confiance jour après jour et en choisissant cette intimité avec lui, que ce repos de sabbat nous accompagnera dès aujourd’hui, jusqu’à sa pleine réalisation dans sa présence éternelle.

 
*Jean CALVIN, Commentaires bibliques. Epîtres aux Hébreux, Editions Kerygma – Editions Farel, Aix-en-Provence / Marne[1]-a-Vallée, 1990, p. 58
QUESTIONS DE RÉFLEXION

Que signifie le “repos spirituel”, pour moi ?
En quoi mes temps de sabbat nourrissent-ils mon espérance, aujourd’hui ?
Ai-je des domaines dans ma vie où j’ai été amené à “durcir mon cœur” ?
SUJETS DE PRIÈRE

Nous te louons de ce que tu es un Dieu qui nous offre son repos aujourd’hui.
Pardon pour les fois où nous endurcissons notre cœur et nous détournons de toi.
Merci pour ton pardon et la promesse de nous donner accès à la terre promise, ce lieu de repos où tu résideras avec nous pour l’éternité.
Aide-nous, à nous encourager les uns les autres et à être de bons exemples de fidélité pour la génération suivante.
JE POURRAIS PRIER COMME CECI

Mon Père, j’ai pleine confiance en toi, même quand je suis dans le désert, car je sais que tu me conduis dans ton repos, en sécurité, dans ta présence sûre et délicieuse. Je veux vivre dans ta présence, recevoir cette espérance et ce repos de sabbat tous les jours.
Amen.

Méditation du 22 janvier 2022 | CNEF
Version PC
PRIONS POUR NOTRE PAYS

J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps.
1 Timothée 2 : 1-6

Alors que la persécution des chrétiens s’intensifie dans certains pays (l’index mondial de persécution 2022 sera dévoilé le 19 janvier par Portes Ouvertes), nous sommes reconnaissants pour les libertés dont nous bénéficions en France : liberté de pensée, de conscience, d’expression et de religion.

Nous constatons cependant que la société française évolue et que certains équilibres bougent, sous pression de l’individualisme croissant, du contexte sanitaire ou de menaces terroristes. La liberté de se rassembler ou l’expression des convictions chrétiennes peuvent faire l’objet de nouveaux arbitrages. Nous l’avons vécu de manière momentanée lors de l’État d’urgence sanitaire, et de manière pérenne avec une laïcité qui devient « laïcité de surveillance » renforcée qu’elle est par la loi confortant le respect des principes républicains. Le principe de laïcité et la loi de 1905 tels que nous les connaissions ont été modifiés, instaurant un régime de contrôle renforcé sur les associations qui exercent le culte, quelle que soit leur forme juridique. Sur différents sujets, l’expression publique de nos convictions bibliques est rejetée, et nos valeurs sont marginalisées au sein d’une société sécularisée qui tend à masquer les opinions minoritaires. À titre d’exemple, la loi de bioéthique votée en août 2021 modifie l’accès à la PMA en présentant l’enfant comme un « projet parental », au détriment du statut de l’enfant.

Si nous n’avons pas la volonté d’instaurer une société chrétienne en France, nous souhaitons cependant témoigner de notre idéal d’une société respectueuse de la liberté de tous, de la dignité humaine et de l’environnement.

Malgré ces menaces sur nos libertés et le constat d’une société sécularisée qui prône l’individualisme et l’absence de repères moraux, nous souhaitons prier pour les autorités qui nous gouvernent, et pour ceux qui votent de nouvelles lois. Nous reconnaissons que nos élus sont pour la plupart engagés pour le bien commun de manière sincère et dévouée.

En cette année d’élection présidentielle, conscients de la polarisation des idées pouvant s’inviter dans le débat public et de la tentation de raccourcis concernant les idéaux politiques des protestants évangéliques, nous appelons chacun à se comporter à l’image de Jésus-Christ. Notre modèle savait écouter, tout en gardant une voix prophétique.
SUJETS DE PRIÈRE

Soyons reconnaissants pour les libertés dont nous bénéficions en France, qui nous permettent de vivre et d’annoncer l’Évangile.
Soyons reconnaissants pour les lois, les institutions et les personnes qui sont au service de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
 
Prions pour que les élus et les représentants de l’exécutif soient soutenus et inspirés par notre Dieu tout-puissant dans l’exercice de leurs responsabilités publiques.
 
Prions pour que les convictions chrétiennes, comme d’autres, puissent être acceptées et respectées, dans le cadre du pluralisme d’opinion, et que la laïcité soit un principe de paix sociale et non de stigmatisation des croyants.
 
Prions pour que la suspicion publique à l’égard du spirituel ne soit pas un frein à l’annonce de l’Évangile en France par tous les croyants. Que Dieu nous accorde à tous, par son Esprit Saint, la force, le courage, la sagesse et le discernement nécessaire pour être ses témoins.
 
Prions pour que le CNEF discerne, en fonction des projets de loi, s’il doit appuyer une vision chrétienne de la société, ou s’il doit garder ses ressources pour d’autres combats.
 
Prions pour que le Service pastoral du CNEF auprès des parlementaires soit utile pour encourager les parlementaires chrétiens et puisse atteindre les députés qui seront partiellement renouvelés en 2022.

Méditation du 23 janvier 2022 | CNEF
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© ÉGLISE PROTESTANTE BAPTISTE
DE FAREMOUTIERS
4 rue Georges Faroy
77515 Faremoutiers



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