Semaine de prière 2023 - Église Protestante Baptiste de Faremoutiers

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Semaine de prière 2023
Introduction

En ce début d’année scolaire, nous voulons nous encourager à vivre en résident-temporaire sur cette terre. Dans sa première épître, Pierre le fait en nous invitant à fixer notre espérance sur Jésus-Christ (I Pierre 1.2-5). Mais la vie chrétienne, ce n’est pas seulement recevoir le salut, c’est aussi un appel, maintenant que nous sommes rachetés, à vivre de manière cohérente et conséquente.

Cet appel, c’est que je vous invite à méditer à partir des versets de I Pierre 1.13 à 2.3 qui vont rythmer notre semaine de prière.

Laissons-nous encourager, exhorter, reprendre par ce qu’on pourrait appeler les impératifs de la vie chrétienne !
Lundi :
« Soyez saints car je suis saint »

Le 1er impératif de la vie chrétienne est celui de notre sainteté.

Nous sommes sauvés par grâce, mais cette grâce n’est jamais synonyme de négligence vis-à-vis du péché. Le projet de Dieu reste de nous délivrer de l’esclavage du péché.

Cependant la solution a de quoi nous étonner. Ce que nous ne pouvions pas produire par nous-mêmes, Dieu l’a accompli à notre place. Jésus est mort pour nos péchés afin que nous soyons déclarés saints. A cause du sacrifice de Christ, quand Il nous regarde, Dieu décide de ne plus voir le péché en nous, mais la sainteté de Jésus. C’est pourquoi nous retrouvons à de nombreuses reprises ce mot sous la plume des auteurs du Nouveau Testament qui écrivent aux saints qui sont à Philippe, à Ephèse, à Colosses.  C’est la 1ère application de ce « soyez saints car je suis saint ». Nous sommes au bénéfice de la sainteté de Dieu par substitution :
« Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » 2 Corinthiens 5.21

Mais l’efficacité du sacrifice de Jésus ne s’arrête pas là. Il n’est pas une solution « faute de mieux » pour les êtres faibles que nous sommes, incapables de vivre les exigences de Dieu. La grâce de Dieu agit aussi comme une puissance en nous, afin de nous transformer de plus en plus à l’image de notre Père. Quand je médite ce que Dieu a accompli pour moi, je comprends combien je suis aimé de Dieu, et cet amour me transforme ! N’est-ce pas ainsi que nous vivons (ou que nous devrions vivre) les relations d’amour avec nos proches ? N’est-ce pas en se sentant aimé des autres, que nous allons aimer à notre tour, et nous laisser transformer par cet amour ?
Si je me reconnais comme enfant de Dieu, alors oui, je ne désire plus mener une vie selon mes propres passions, au contraire je désire  de plus en plus faire ce qui plait à mon Père. C’est la 2ème application de ce « soyez saints car je suis saint »

Ainsi, si nous ne sommes pas encore des saints, nous sommes pourtant saints !
Et qu’est-ce qui maintient en équilibre ces 2 affirmations apparemment contradictoires ?
La confession de nos péchés. En apportant à Dieu tout ce qui m’empêche d’être saint comme Il est saint, alors je reçois l’assurance qu’Il m’a déclaré saint en Jésus-Christ.

Malheureusement, la confession des péchés est un peu le parent pauvre de notre piété évangélique. D’une importance capitale au moment de notre conversion, mais bien peu pratiquée une fois notre salut « en poche » ! Et si au début de cette semaine de prière, nous prenions un temps pour confesser, ce qui dans notre vie, nous empêche de vivre ce premier impératif « soyez saints car je suis saint » ?
Mardi :
« Vivre dans la crainte de Dieu [1/2] »

Dieu nous a sauvés par grâce. Il a manifesté son grand amour en donnant son Fils pour que nous puissions être réconciliés avec Lui. Il n’y a rien que nous puissions faire pour mériter cela. C’est cadeau.

Magnifique ! Cependant, il y a probablement là un malentendu, plus particulièrement pour nous qui vivons dans une société sécularisée : dissocier notre vie de tous les jours et notre vie avec Dieu, prendre le salut comme un gentil cadeau, se dire que c’est rassurant de savoir que notre billet pour le ciel est garanti, mais n’en tirer aucune conséquence pour notre vie aujourd’hui. Pierre veut nous vacciner contre cette manière de recevoir le salut.

Pierre souligne que nos privilèges d’avoir été choisi, sauvé, rendu saint et héritier des promesses de Dieu, ne devrait pas nous amener à une certaine insouciance dans notre conduite. Bien au contraire ! Pendant tout le temps de notre séjour dans ce monde, ces privilèges devraient nous amener à vivre dans la crainte de Dieu.

« Vivre dans la crainte de Dieu », voilà un 2ème impératif pour notre marche chrétienne.
On peut en être étonné, car la crainte nous parait de prime abord comme négative. Mais la crainte, à laquelle Pierre nous appelle, n’est pas celle d’une peur paralysante. C’est la crainte de celui qui prend conscience qu’il vient d’échapper au pire (la condamnation) et qu’il ne peut plus continuer sur la même voie. C’est la même crainte que l’on peut ressentir lorsqu’on vient d’être gracié après une infraction commise, et que ce soulagement nous amène tout naturellement à redoubler de zèle, pour nous conformer désormais aux règles.

Il est à ce point essentiel de prendre au sérieux la crainte de Dieu dans notre conduite aujourd’hui que Pierre donne dans ces versets, plusieurs raisons pour le faire. En voici 3 !
Nous sommes appelés à vivre dans la crainte de Dieu :

1)   A cause du jugement (v.17)
Si nous sommes à Christ, nous savons d’avance que ce jugement nous sera en définitive favorable. Mais nos œuvres seront bel et bien jugées. Nous devrons affronter le verdict de Dieu sur notre conduite, sur ce que nous avons fait avec ce qu’Il nous a donnés. Parce que tout ce que nous faisons compte aux yeux de Dieu, conduisons-nous en pensant qu’un jour nous aurons à nous présenter devant Lui, pour rendre compte de nos œuvres.

2)   A cause de notre Père (v.17)
Celui qui nous juge n’est pas un Juge distant de nous. Il est notre Père. Quand la relation entre un père et son enfant est une bonne relation, l’enfant n’obéit pas seulement pour ne pas se faire punir (même si cela peut faire partie de l’équation), mais parce qu’il aime son Père. Il sait que son Père ne va pas lui demander de faire des choses qui sont mauvaises pour Lui ! Au contraire Il sait que tout ce qu’Il lui demande de faire est en vue de la joie véritable. Parce que nous avons confiance en celui qui nous demande de veiller sur nos conduites, prenons au sérieux notre sainteté !

3)   A cause de la période dans laquelle nous sommes (v.17)
Notre temps sur cette terre n’est pas l’essentiel du temps que nous avons. A l’échelle de l’éternité, il n’est même qu’un tout petit moment. Nous l’oublions souvent. Nous vivons généralement comme si notre vie dans ce monde était tout ce que nous avons. Mais notre vie ici-bas n’est que temporaire. C’est est un temps d’attente, d’anticipation et de préparation. C’est notre mission d’ambassadeur de Christ dans un monde hostile. Puisque nous savons que cette terre n’est pas notre « chez nous », mais que nous appartenons à un autre royaume, prenons au sérieux le mode de vie qui est celui de notre pays véritable !

Rendez-vous demain pour méditer 3 autres raisons que Pierre nous donne, afin de vivre aujourd’hui dans la crainte de Dieu.
Mercredi :
« Vivre dans la crainte de Dieu [2/2] »

Pour celui qui a été sauvé par grâce, sans bien mesurer le jugement auquel il a échappé (c’est le cas la plupart du temps dans nos sociétés sécularisées), il n’est pas très « automatique » de vivre une vie dans la crainte de Dieu. Dans le passage que nous méditons hier et aujourd’hui, Pierre donne 6 raisons pour nous exhorter à inverser cette tendance naturelle.

Nous en avons vu 3 hier. Nous sommes appelés à vivre dans la crainte de Dieu
       - parce que nous serons jugés,
       - parce qu’Il est notre Père,
       - parce que notre temps sur terre n’est que transitoire.

Aujourd’hui, nous allons encore méditer 3 autres, afin de prendre notre sainteté au sérieux. Nous sommes encore appelés à vivre dans la crainte de Dieu :

4)   A cause de la libération dont nous avons bénéficié (v.18)
La plupart d’entre nous, nous avons grandi en étant attirés par les belles promesses que ce monde nous faisait miroiter : gloire, amour et beauté ; pouvoir, argent et plaisir.
Et même, en ayant grandi dans une famille chrétienne, nous avons pu croire que ces choses nous apporteraient la satisfaction. Nous avons suivi ce que Pierre appelle « la manière futile de vivre que nous ont transmises nos ancêtres ». Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Nous ne sommes plus ignorants de cette vaine manière de nous conduire. Alors arrêtons d’agir comme si nous ne savions pas ! Nous ne sommes plus esclaves de l’arrière-plan que nous ont transmis notre éducation, notre culture, notre société séculière. Vivons dans la crainte d’un retour à nos anciens maîtres !
 
5)   A cause du prix qu’il a fallu verser pour nous (v.19)
Ce n’est pas par des biens périssables comme l’argent et l’or que nous avons été rachetés mais par le sang précieux de Jésus. En d’autres termes, nous n’avons pas été rachetés à bon marché. Même ce qu’il y a de plus précieux sur cette terre n’aurait pas pu le faire. Non !  Nous avons été rachetés au plus haut prix : le prix de la vie du Fil de Dieu. Rien de plus précieux n’aurait pu être mis sur la table pour obtenir notre rançon. Et puisque le prix de notre salut est infiniment haut, la sainteté à laquelle ce salut nous appelle doit être prise infiniment prise au sérieux !
 
6)   A cause du plan de Dieu de toute Eternité (v.20)
Notre salut obtenu par le sacrifice de Jésus-Christ a été décidé dès avant la création du monde. Avant que Dieu dise « que la lumière soit », c’était déjà le plan de Dieu de sauver le monde par son Fils. Notre salut n’est pas juste une affaire personnelle. Ce n’est pas juste quelque chose qui est entre moi et Dieu. Quand je fais un choix qui s’oppose à la volonté de Dieu, je ne suis pas juste en train de désobéir à des recommandations personnelles. Je m’oppose à un plan décidé de toute Eternité.
Peut-être que penser à ce qui se passe dans le domaine de l’écologie peut nous aider un peu à comprendre : les choix que je fais dans ce domaine dépassent ma propre vie, ils entrainent toute l’humanité dans une spirale infernale.
C’est un peu ce qui se passe dans le domaine de la sainteté.  Voilà pourquoi nous devons prendre notre sainteté au sérieux, l’enjeu est nettement plus grand que nous-mêmes. Il en va du plan de Dieu de toute éternité.

Voilà donc 6 raisons que Pierre nous donne afin que nous prenions au sérieux notre sanctification. La sanctification est la démonstration en définitive que notre foi et notre espérance sont bien réelles. En prenant notre sanctification au sérieux, nous nous rappelons d’où nous venons et ce que Dieu a changé en nous. C’est la garantie nous dit Pierre que notre foi et notre espérance, ne sont pas de simples chimères, mais qu’elles sont belles et bien tournées vers Dieu (v.21).
Jeudi :
« s’aimer les uns les autres »

Nouvel impératif de la vie chrétienne : s’aimer les uns les autres.
A vrai dire, ce n’est pas une surprise ! On s’y attendait…
 
Plusieurs avertissements dans la Bible nous mettent en garde contre une foi déconnectée de l’amour du prochain ! Jésus l’a admirablement souligné lorsqu’il a résumé pour nous la Loi de Dieu :

37  Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.
 
38  C’est le premier et le plus grand commandement.
 
39  Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
 
40  De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.
       
     Matthieu 22.37-40
  
Si surprise il y a, c’est plutôt dans ce qui d’après Pierre va produire cet amour.
 
Quand je lis cette exhortation à s’aimer les uns les autres, je pense plus ou moins intuitivement à cette capacité que certains ont de rendre service, ou d’avoir des petites attentions pour les autres, de les encourager, de les accueillir. Et bien entendu, tout cela fait partie des choses que nous allons faire, pour exprimer notre amour pour les autres.
Mais ce n’est pas la porte d’entrée que Pierre utilise ici pour nous encourager à aimer nos frères et sœurs en Christ. Pour l’apôtre, c’est par la purification de notre âme et par l’obéissance à la vérité, qu’un amour sincère va se développer en nous, et que nous allons pouvoir nous aimer ardemment les uns les autres (v.22).
 
Il y a donc un lien intrinsèque entre ce que nous avons vu les 3 premiers jours de cette semaine, et l’amour que nous sommes appelés à développer pour les frères et sœurs en Christ. Il y a une ligne continue entre ma santé morale et la qualité de mon amour.
 
En fait ce n’est pas si étonnant !
Si je rends service à quelqu’un, mais qu’en même temps je médis sur lui (2.1), parce que je trouve son attitude déplaisante, peut-on vraiment dire que j’ai manifesté de l’amour pour lui.
Si je suis plein de petites attentions pour les autres, mais qu’en même temps je suis infidèle ou peu fiable (2.1), est-ce que cela ne jettera pas du trouble sur ma générosité.

Si on ne peut pas dissocier foi et amour, si on ne peut pas dissocier foi et obéissance, on ne peut pas non plus dissocier obéissance et amour. Nous l’avions déjà souligné hier en disant que notre sanctification n’est pas uniquement entre nous et Dieu, mais qu’elle s’intègre dans un plan qui nous dépasse, faisant partie du plan voulu par Dieu de toute éternité. Notre sanctification a un impact sur l’ensemble de la communauté que nous formons avec nos frères et sœurs en Christ.
Lorsque je désobéis à Dieu, que je refuse de marcher dans ses voies, je ne suis pas seulement en train d’abîmer ma relation avec Lui, je suis aussi en train de falsifier mon amour pour mes frères et sœurs.

C’est très important, car dans nos désobéissances, nous pouvons parfois nous convaincre que l’essentiel est sauf, car nous continuons d’aimer les autres.
D’après ce que nous lisons aujourd’hui, ce n’est tout simplement pas possible.
Que le Seigneur nous aide à garder côte à côte foi, obéissance et amour, afin de ne pas les dénaturer.
Vendredi :
« Croître en se nourrissant de la Parole »

Cette semaine, nos méditations nous ont amené sur différents impératifs de la vie chrétienne.
Lundi, nous avons été encouragés à être saints à l’image de notre Père.
Mardi et mercredi, nous avons souligné les différentes raisons que Pierre donnait, pour prendre au sérieux notre sanctification.
Enfin jeudi, c’est le lien entre l’obéissance à Dieu et l’amour pour les frères et sœurs qui a été mis en avant !

Pour clore cette semaine, nous allons nous arrêter sur le moyen que Dieu donne pour nous aider à grandir dans notre sainteté : la Parole de Dieu.
C’est par elle que nous pourrons rejeter nos tendances nocives qui abiment nos relations avec les frères et sœurs (2.1).

Ce n’est pas la première fois que Pierre se prononce sur l’importance de la Parole de Dieu dans son épître. Il l’avait déjà fait en soulignant la manière dont les écrits des prophètes nous préparaient au salut accompli en Jésus-Christ et à la sanctification qui va avec (1.10).
Il avait même titillé notre enthousiasme vis-à-vis de la Parole de Dieu, en soulignant que les anges, qui ne sont pourtant pas destinataires du salut qu’elle révèle, ne se lassent pas de le découvrir en elle tout à nouveau.
Et nous, est-ce bien le cas, semblait vouloir nous questionner Pierre ?

Dans les versets du jour, 2 images nous sont données pour nous encourager à nous attacher plus encore à la Parole de Dieu !
La première relie intrinsèquement la Parole et notre salut. C’est par elle, en effet, que nous sommes nés à une vie nouvelle (1.23). D’ailleurs, la Parole possède en elle-même les propriétés de ce qu’elle révèle : elle est vivante et éternelle. La Parole est à la fois matérielle, dans le sens qu’elle prend place dans notre contexte humain éphémère, et à la fois spirituelle, dans le sens qu’elle est soufflée par Dieu de manière éternelle.
Elle est donc en quelque sorte une passerelle entre notre vie présente et notre vie à venir.
Elle nous révèle, en effet, comment nous comporter aujourd’hui dans ce monde voué à disparaitre, en fixant notre espérance sur ce qui est permanent : l’herbe se dessèche et sa fleur tombe, mais la Parole du Seigneur subsiste éternellement (1.24)

La seconde image vient à nouveau interroger notre appétit pour cette parole. Les enfants nouveau-nés savent naturellement ce qui les fait grandir : le lait pur qu’ils trouvent au sein de leur maman (2.2). De manière similaire, nous devrions avoir un désir ardent en ce qui concerne la Parole de Dieu. Puisque que par elle nous goûtons que le Seigneur est bon, nous devrions avoir pour la Parole un appétit de nouveau-né !

Alors forcément ces versets nous interrogent : d’où vient le fait que je manque si souvent d’appétit pour la Parole de Dieu ?

Est-ce parce que je ne prends pas mes repas au bon moment ? Il y a des heures de la journée où il n’est pas sage de manger, et assez naturellement nous savons à quelle heure nous mettre à table. Devrais-je revoir les heures où je me nourris de la Parole de Dieu ?

Ou alors, est-ce parce que j’ai déjà l’estomac trop rempli de substituts bourratifs ? Le trop plein d’activités, d’engagements, de loisirs, de films, de séries nous empêche bien souvent d’avoir faim pour la Parole de Dieu. Nous sommes déjà tellement repus, que nous n’avons plus le désir de remplir notre esprit des paroles de Dieu.

Ou alors peut-être, est-ce parce que nous avons du mal en lisant certains passages de la Parole à comprendre qu’ils puissent nous faire grandir en vue du salut (2.3) ?

Ce début d’année est certainement une bonne occasion pour revoir certaines de nos habitudes.
Bonne nouvelle : un défi pour lire ensemble la Bible et pour nous aider à mieux la comprendre, nous attend début octobre. Vous êtes partants ?
© ÉGLISE PROTESTANTE BAPTISTE
DE FAREMOUTIERS
4 rue Georges Faroy
77515 Faremoutiers



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